Née pour se déplacer en milieu enneigé, elle est devenue un sport de loisir apprécié, de plus en plus pratiqué dans les associations affiliées de la FFRandonnée.
Trouver ici un club pratiquant la raquette à neige en Auvergne-Rhône-Alpes !
La licence fédérale comporte une assurance pour la pratique de la raquette à neige !
Apparues dès le Néolithique chez les peuples de montagne souhaitant se déplacer dans les milieux enneigés, elles ont été découvertes en 1604 par les colons français en Acadie, terre de légendes des trappeurs du grand nord canadien.
Ces drôles de tamis faits de lanières de cuir tressées sur des cadres de bois ont d’abord été utilisés par les militaires.
Ainsi, les raquettes à neige furent le moyen de déplacement privilégié des troupes alpines à partir de 1888.
Il a fallut attendre près d’un siècle, en 1980, pour que les premières sorties en raquettes destinées aux touristes soient organisées.
Souffrant d’une mauvaise image véhiculée par les chasseurs alpins et d’un manque notable de stratégie de communication, la pratique arrive tout de même à se développer grâce à un bouche-à-oreille de qualité orchestré par les passionnés.
Dans les années 1990, la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade (FFME) est devenue délégataire de la discipline. Ce qui incite les stations enneigées à baliser des circuits.
Apparaît dans ces années là, le « code de bonne conduite du Raquettiste » qui décrit les bonnes pratiques à observer durant la pratique de la raquette à neige :
- Éviter de progresser dans les zones sensibles, risquant de perturber la faune
- Ne pas randonner avec un chien, au risque de déranger la faune sauvage
- Progresser de façon groupée, avec des traces proches les unes des autres
Pour en savoir plus sur les recommandations pour randonner en milieu enneigé
Il existe deux grandes catégories de raquettes se définissant par leurs formes : la raquette américaine et la raquette alpine.
C’est celle qui se rapproche le plus de la raquette « originelle » et est composée d’alliages en aluminium résistants et légers.
Cette raquette est parfaitement adaptée au terrain nord-américain, comportant des espaces plutôt plats, ouverts et vallonnés avec beaucoup de neige et peu de dénivelée.
Sur ce type de terrain, la raquette doit être surtout porteuse et ne doit pas s’enfoncer dans la neige fraîche. En revanche, elle n’a pas besoin de beaucoup d’accroche.
Sa morphologie se traduit ainsi : tamis ovales et larges dits en forme de « pattes d’ours ». Avantages : légèreté, maniabilité, conformabilité et adaptation parfaite si l’on ne souhaite pas faire de fortes dénivelées.
Cette raquette est apparue dans les Alpes à la fin des années 1970. Son principe est quasi identique à la raquette américaine sauf quelle s’est adaptée au relief des montagnes alpines : des pentes, de la glace et beaucoup de dénivelée. Le tamis est plus effilé, en forme de « taille de guêpe ». Avantages, elle est adaptée aux neiges dures et a une forte accroche.
C’est aujourd’hui l’élément qui évolue le plus vite, en effet, des nouveautés sortent chaque année et les technologies utilisées ne seront pas forcément adoptées dans la durée.
Il est donc important de bien mesurer ses besoins et ses envies afin que les fixations que l’on achète tiennent la route.
Les objectifs de la fixation sont doubles : le maintien du pied et le transfert d’énergie, c’est-à-dire la traction au sol.
Elle va ainsi assurer une bonne stabilité lors de la marche et limiter la déperdition d’énergie pour une marche la plus efficace possible.
Trois grands systèmes de fixations existent :
Deux types de réglages existent : la longueur de la plaque (ou réglage de la pointure) et le serrage du pied.
Le réglage de la pointure est relativement aisé sauf pour les fixations à plaque qui eux demandent un réglage précis. Ils sont définitifs mais très efficaces une fois réalisés.
Concernant les plaques semi-articulées, une sangle arrière assure le maintien de la chaussure.
Le serrage de la chaussure est très important.
C’est en effet lui qui permet une marche précise et évite ainsi une perte d’énergie et des entorses avec torsions de la cheville.
Le système le plus simple est un serrage par sangle ou crémaillère sur le coup-de-pied : il faut tirer sur les lanières pour bloquer la position du pied ou serrer le système de crémaillère pour obtenir un bon maintien.
Les conseils pour chausser correctement ses raquettes à neige :